Présent dans un foyer sur quatre, le chien est devenu un membre à part entière de la famille : par absence de mode de garde ou par choix, ce dernier est de plus en plus amené à suivre ses maîtres sur leurs lieux de vacances. A l’apparition des beaux jours et des premiers déplacements, les interrogations se multiplient quant au matériel nécessaire au confort et à la sécurité de l’animal durant le trajet.
Un sac ou une cage pour un transport en voiture
Par les articles R412-1 et R412-6, le code de la route attire l’attention sur le port de la ceinture de sécurité pour tous les passagers et sur la maîtrise du véhicule ; ainsi, le chien transporté ne devra pas gêner le conducteur dans ses mouvements et sa vision, ni se transformer en projectile potentiel lors d’un accident.
Plusieurs possibilités peuvent donc s’offrir au propriétaire. Si le chien est de petite taille (moins de 6kg), un sac de transport fermé par grillage et fermeture à glissière ou une petite cage de transport classique avec des aérations, attachés par ceinture, feront l’affaire. Si l’animal a un poids supérieur, il peut être harnaché et tenu par une laisse (à lire : comment choisir une laisse pour mon chien) fixée à un siège (le risque de blessure lors d’un accident est davantage présent lors de l’utilisation de ce système).
On pourra également l’isoler sur la banquette arrière ou dans le coffre à l’aide d’un filet ou une grille. Enfin, l’installation dans le coffre d’une cage ou d’une varicanelle peut s’avérer particulièrement sécurisante.
Un sac ou panier pour les chiens lors d’un trajet en train
Le chien de petite taille doit être transporté dans un sac ou un panier ayant les dimensions maximales de 45 par 30 et 25 cm. De nombreux modèles existent laissant ou non sortir la tête de l’animal, pouvant se porter en bandoulière ou en sac à dos (pratiques lorsqu’on doit utiliser le métro pour changer de gare) ou bien en trolley (à utiliser davantage sur de longues surfaces planes).
Pour les compagnons de taille imposante, ces derniers ne sont pas astreints à un dispositif de rétention, mais doivent impérativement être muselés tout au long du voyage. Le nombre d’animaux pouvant accompagner le passager est limité à deux, et ils devront s’acquitter d’un billet évalué à 7 euros pour les petits gabarits et à la moitié du prix d’un billet deuxième classe pour les plus gros.
Une cage IATA pour chien si l’on prend l’avion
Dans tous les cas, c’est la compagnie aérienne qui fixe elle-même ses propres critères d’acceptation à bord, mais on peut dégager certaines constantes. Pour les chiens de moins de 5 kg, le transport en cabine est autorisé à condition que le sac de transport utilisé puisse tenir sous le siège avant. Il convient donc de veiller à ce que le chien bénéficie de suffisamment d’espace pour rester plusieurs heures couché dans son sac.
Lorsque le chien est plus gros, il doit voyager en soute dans une cage de transport pour chien IATA spécialement homologuée pour le transport aérien. Existant en différentes tailles (de 0 à 6), elles présentent un mécanisme de fermeture sur deux points (haut/bas) qui n’exige pas de clef, ne possèdent pas de roulettes (ou rétractables), sont en fibre de verre ou plastique (et non simplement en métal quadrillé), et possédant des fixations latérales par boulons. La cage doit être impérativement étiquetée.
Le chien reste dans une voiture quand on est sur les flots
Le chien doit rester dans la voiture lors de la traversée ou voyager dans le chenil ou la cale du bateau.
Dans un panier pour un trajet en vélo
Pour les petits trajets et si l’animal est calme et de taille réduite, un panier à l’avant peut suffire. En revanche, si le trajet est plus long ou l’animal plus conséquent, la remorque peut être indispensable.
Dans tous les cas, l’utilisation d’un système de rétention reste l’occasion d’éduquer son animal pour que le voyage reste un plaisir pour tous.