On rêve tous enfant – ou devant son poste de télévision devant un reportage sur un zoo notamment – de s’occuper des lions, de donner à manger aux éléphants, de nager aux côtés des dauphins par exemple. Alors, pour que le rêve devienne réalité, quelles sont les ficelles d’un métier pas comme les autres au service d’animaux tantôt exotiques et familiers, tantôt sauvages et apprivoisés ? Gros plan.
Le métier de soigneur animalier késako ?
Tout d’abord, le métier peut s’exercer en animalerie, au sein d’un refuge, d’une clinique vétérinaire, d’un parc naturel, d’une réserve ou encore d’un parc zoologique public ou bien privé. Bien sûr, il est entendu que les contraintes et les missions vont alors différer d’un lieu à l’autre et que, chacun des sites présentent des spécificités qui lui sont propres. Pour en savoir sur la formation soigneur animalier, les accès, mieux vaut suivre le guide pour se lancer ou se reconvertir dans le domaine en toute connaissance de cause.
En attendant, le poste de soigneur animalier présente de nombreuses casquettes
Mission n°1 : nourrir et entretenir
Dans un premier temps, la principale mission de ce professionnel est de préparer la ration de nourriture adaptée en vue de nourrir chaque animal. Cette dernière devant alors respecter des consignes – type d’alimentation, dosage, fréquence – bien précises pour chacun des organismes vivants dont il a la gestion.
Dans un second temps, il doit assurer le bon état de propreté de tous les espaces de vie – cage, enclo, espace ouvert, bassin, aquarium, volière par exemple – en respectant un cahier des charges bien précis mais aussi les normes d’hygiène et de sécurité. Pour cela, il convient de faire une veille réglementaire pour être à jour des process et des procédures en vigueur pour éviter les risques d’épizootie, d’épidémie propre à une espèce animale.
Mission n°2 : assister le vétérinaire
Son rôle consiste également à travailler en étroite collaboration avec le vétérinaire. Charge au soigneur animalier de l’assister et de mettre en œuvre les petits soins – pesée, suivi de l’état de santé, détection de plaies ou d’autres anomalies, vaccination, décès, naissance par exemple – mais aussi le toilettage à l’image du brossage du pelage et de la taille des griffes d’un guépard.
Mission n°3 : gérer le quotidien, suivre et tracer les observations faites sur le terrain
Le soigneur animalier assure en parallèle la gestion des stocks de nourriture, de médicaments mais aussi de tout le matériel requis. Il suit chaque animal et consigne l’ensemble des informations le concernant. En outre, il peut participer au bon déroulement de déplacement des animaux d’un lieu à l’autre en veillant à sa sécurité mais aussi celles des visiteurs si le cas se présente.
Quelles sont les qualités requises pour devenir un soigneur animalier ?
Devenir soigneur animalier ne s’improvise pas. A l’image de tous les corps de métier, il convient d’être passionné par les animaux et d’avoir envie de travailler en contact avec les animaux.
Profession soigneur : de la passion, de l’endurance et de la ténacité
Mieux vaut être physiquement et psychologiquement très résistant tant en termes de rythmes de travail, de disponibilité mais aussi face aux épreuves de la vie. En tant qu’expert du comportement de l’animal et des méthodes de contention, il convient de faire preuve d’un sang-froid à toutes épreuves. Et surtout, de ne pas rechigner face aux tâches parfois ingrates que peuvent représenter le nettoyage et le port de charges.
Professionnalisme et concentration
En tant que professionnel, il est primordial d’établir une relation de confiance avec les animaux et connaître avec précision les règles d’hygiène et de sécurité à adopter. À tout moment, il être attentif aux comportements des animaux, déceler la moindre anomalie et mettre en œuvre l’action appropriée. En parallèle, le soigneur animalier doit également faire preuve d’une grande capacité à travailler en équipe en toute confiance et collaboration.